Lucie Francini, réalisatrice, travaille depuis 2 ans avec Sabina Hourcade sur un projet de film documentaire. Toutes les deux suivent une bergere sans terre en Basse Navarre.
« Dans le monde paysan, Maina est une bergère à part. Elle trait à la main et appelle ses brebis “mes chéries”. Dans ce combat quotidien où Maina milite pour une agriculture paysanne, elle se lance aujourd’hui un nouveau défi : celui de s’installer définitivement dans sa propre ferme. Finie sa condition de bergère nomade où chaque hiver elle doit trouver une bergerie à louer et vivre dans un mobil-home à côté. La décision est prise, dans un an elle ne sera plus bergère sans terre. Un film qui questionne notre rapport à la nature et à l’alimentation. »
Cette année elles pu ont participer, avec 6 autres réalisateurs.trices, à la résidence d’écriture Kirikoketa à Irrissarry, pour rédiger leur dossier artistique dans un cadre de travail privilégié et avec l’accompagnement de professionnels comme la scénariste Laurie Bost et la monteuse Myriam Aycaguer. Cette résidence est organisée par Zukugailua, une association qui favorise le développement, la production et la diffusion du cinéma indépendant et en particulier du cinéma en langue basque.
Une soirée de restitution de la résidence aura lieu le 21 avril a Ospitalea (Irrissarry) a partir de 18h30.
Qui est Lucie, notre filmmaker aqua engagée ?
Je m’appelle Lucie, je suis réalisatrice, cadreuse et monteuse.
Je crois profondément au pouvoir des films pour donner envie de voir le monde différemment, de voir le monde plus grand. Passionnée et enthousiaste, je raconte l’histoire de ceux.celles qui osent et qui questionnent.
Le message d’un film est pour moi aussi important que l’esthétique des images. La recherche de sens m’a amené naturellement vers le documentaire.
Chaque étape de la réalisation d’un film me passionne : Les questionnements autour du sujet, la recherche du sens, l’écriture, le tournage, le montage, le partage du film…